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Un Día Cualquiera, le nouvel album du pianiste Harold López-Nussa qui sera disponible le 15 juin via Justin Time, reflète cette approche musicale : López-Nussa raconte cette histoire – son histoire – avec un art de la mise en scène, un sentiment que vient du cœur, et un talent hors du commun. Il est difficile d’imaginer la scène du jazz américain sans l’influence des musiciens cubains établis aux États-Unis. Cela dit, les musiciens qui vivent à Cuba – dont la relation avec le jazz et d’autres genres musicaux reste ancrée dans les traditions culturelles et le quotidien de leur ile – font preuve d’une perspective singulière.

Un Día Cualquiera, enregistré au studio de radio WGBH de Boston, transcende les définitions étroites du « Jazz Latin ». L’album fait référence à des compositeurs et musiciens cubains mais présente essentiellement des compositions originales de López-Nussa conçues pour ce trio unique complété par son jeune frère Ruy Adrián López-Nussa à la batterie et aux percussions et le bassiste Gaston Joya – un groupe qu’Harold a créé pour la première fois il y a dix ans à Cuba.

Harold López-Nussa a choisi le titre de ce nouvel album, qui signifie « Une journée ordinaire », parce que « l’idée est de se rassembler avec le Trio dans un studio et de jouer, tout simplement, comme on peut le faire n’importe quel jour à la maison, dans le salon ».

Deux titres de ce nouvel album viennent répertoire d’Ernesto Lecuona – « l’un des plus grands compositeurs cubains de tous les temps », explique-t-il. Tout comme Gerswhin aux États-Unis, Lecuona a intégré des formes indigènes et populaires au répertoire classique. Les interprétations que fait Lopez-Nussa de « Danza de los Ñañigos » – basé sur des rituels religieux afro-cubains – ainsi que « Y la Negra Bailaba », qui se situe entre le son cubain et le style danzón, représentent une véritable compréhension de l’héritage imposant de Lecuona.

Un Día Cualquiera

Harold Lopéz-Nussa

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Un Día Cualquiera, le nouvel album du pianiste Harold López-Nussa qui sera disponible le 15 juin via Justin Time, reflète cette approche musicale : López-Nussa raconte cette histoire – son histoire – avec un art de la mise en scène, un sentiment que vient du cœur, et un talent hors du commun. Il est difficile d’imaginer la scène du jazz américain sans l’influence des musiciens cubains établis aux États-Unis. Cela dit, les musiciens qui vivent à Cuba – dont la relation avec le jazz et d’autres genres musicaux reste ancrée dans les traditions culturelles et le quotidien de leur ile – font preuve d’une perspective singulière.

Un Día Cualquiera, enregistré au studio de radio WGBH de Boston, transcende les définitions étroites du « Jazz Latin ». L’album fait référence à des compositeurs et musiciens cubains mais présente essentiellement des compositions originales de López-Nussa conçues pour ce trio unique complété par son jeune frère Ruy Adrián López-Nussa à la batterie et aux percussions et le bassiste Gaston Joya – un groupe qu’Harold a créé pour la première fois il y a dix ans à Cuba.

Harold López-Nussa a choisi le titre de ce nouvel album, qui signifie « Une journée ordinaire », parce que « l’idée est de se rassembler avec le Trio dans un studio et de jouer, tout simplement, comme on peut le faire n’importe quel jour à la maison, dans le salon ».

Deux titres de ce nouvel album viennent répertoire d’Ernesto Lecuona – « l’un des plus grands compositeurs cubains de tous les temps », explique-t-il. Tout comme Gerswhin aux États-Unis, Lecuona a intégré des formes indigènes et populaires au répertoire classique. Les interprétations que fait Lopez-Nussa de « Danza de los Ñañigos » – basé sur des rituels religieux afro-cubains – ainsi que « Y la Negra Bailaba », qui se situe entre le son cubain et le style danzón, représentent une véritable compréhension de l’héritage imposant de Lecuona.