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D'entendre son jeu de basse scandé et ses improvisations puissantes, il est clair que Brandi Disterheft, musicienne de 27 ans provenant de Vancouver et résidant maintenant New York, affiche un énorme respect pour la tradition jazz. Un aperçu de ses mentors sur la basse - le canadien Don Thompson, Rufus Reid, Niels-Henning Orsted Pedersen, Rodney Whitaker et, plus récemment, Ron Carter - fait preuve également de son ascendance dans un certain registre du jazz. « J'adore vraiment les notes basses, » raconte Brandi Disterheft, « qu'il s'agisse de Mingus qui jouait si passionnément, ou des beaux solos langoureux du bassiste de Monk Larry Gales, ou de Jimmy Blanton avec Ellington et Sam Woodyard. J'aime tout ça profondément. Ça fait du bien de l'entendre, et ça fait du bien de le jouer. »  

Mais pour mieux comprendre ou se situe au juste cette artiste talentueuse et digne d' une reconnaissance plus vaste, il faut écouter ses compositions à elle. Ce qui nous mène à Gratitude, son troisième album en tant que bandleader, et son projet le plus pleinement réussi jusqu'à présent. Accompagnée d'une troupe impressionnante incluant son compatriote Renee Rosnes au piano, Vincent Herring (longtemps un membre de la formation de Cedar Walton) au saxophone alto, la flutiste Anne Drummond, le trompettiste Sean Jones et le batteur Gregory Hutchinson, la musicienne démontre sur ce disque superbe sur le label Justin Time Records toutes ses capacités techniques et son aisance dans le swing.  

Rares sont les bassistes de son jeune âge qui démontrent une approche si mature envers leur instrument, une telle appréciation des grands noms du jazz tels Charles Mingus et Duke Ellington, et une si grande admiration des compositeurs tels George Gershwin et Jimmy Van Heusen. Mais c'est là où est rendu Brandi Disterheft dans son parcours en tant que musicienne-compositrice jazz. Les arrangements sur Gratitude sont infusés d'influences de la Nouvelle-Orléans, notamment sur la pièce-titre, une célébration réfléchie de la vie du cousin de l'artiste, ainsi que sur la pièce swing enflammé « Portrait of Duke ».

D'autres morceaux notables sont la composition originale « Blues for Nelson Mandela », sur laquelle Brandi Disterheft emprunte une mélodie arco geignarde pour représenter les années que M. Mandela a consacrées à sa lutte pour la justice dans son pays. La musicienne évoque « l'âme Mingus » dans son jeu, alors que sa voix atmosphérique et rêveuse mène l'auditeur sur le chemin des amoureux. Interprétée en français et en anglais, « Le regarder la rencontrer encore (Rendez-vous indésirable) » est la balade d'amour épique et centrale de l'album, sur laquelle Brandi Disterheft faufile son style vocal plaintif qui rappelle Billie Holiday, alimenté de l'élégance lyrique de Leonard Cohen, Gratitude s'élève comme une progression notable vis-à-vis le premier disque de 2007 de l'artiste, Debut, pour lequel elle a reçu un prix Juno, et son deuxième album Second Side, paru en 2009. Ce nouveau disque signale l'arrivée en scène d'un personnage canadien des plus prometteurs, un personnage qui affiche un respect énorme pour les notes basses.

Gratitude

Brandi Disterheft

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D'entendre son jeu de basse scandé et ses improvisations puissantes, il est clair que Brandi Disterheft, musicienne de 27 ans provenant de Vancouver et résidant maintenant New York, affiche un énorme respect pour la tradition jazz. Un aperçu de ses mentors sur la basse - le canadien Don Thompson, Rufus Reid, Niels-Henning Orsted Pedersen, Rodney Whitaker et, plus récemment, Ron Carter - fait preuve également de son ascendance dans un certain registre du jazz. « J'adore vraiment les notes basses, » raconte Brandi Disterheft, « qu'il s'agisse de Mingus qui jouait si passionnément, ou des beaux solos langoureux du bassiste de Monk Larry Gales, ou de Jimmy Blanton avec Ellington et Sam Woodyard. J'aime tout ça profondément. Ça fait du bien de l'entendre, et ça fait du bien de le jouer. »  

Mais pour mieux comprendre ou se situe au juste cette artiste talentueuse et digne d' une reconnaissance plus vaste, il faut écouter ses compositions à elle. Ce qui nous mène à Gratitude, son troisième album en tant que bandleader, et son projet le plus pleinement réussi jusqu'à présent. Accompagnée d'une troupe impressionnante incluant son compatriote Renee Rosnes au piano, Vincent Herring (longtemps un membre de la formation de Cedar Walton) au saxophone alto, la flutiste Anne Drummond, le trompettiste Sean Jones et le batteur Gregory Hutchinson, la musicienne démontre sur ce disque superbe sur le label Justin Time Records toutes ses capacités techniques et son aisance dans le swing.  

Rares sont les bassistes de son jeune âge qui démontrent une approche si mature envers leur instrument, une telle appréciation des grands noms du jazz tels Charles Mingus et Duke Ellington, et une si grande admiration des compositeurs tels George Gershwin et Jimmy Van Heusen. Mais c'est là où est rendu Brandi Disterheft dans son parcours en tant que musicienne-compositrice jazz. Les arrangements sur Gratitude sont infusés d'influences de la Nouvelle-Orléans, notamment sur la pièce-titre, une célébration réfléchie de la vie du cousin de l'artiste, ainsi que sur la pièce swing enflammé « Portrait of Duke ».

D'autres morceaux notables sont la composition originale « Blues for Nelson Mandela », sur laquelle Brandi Disterheft emprunte une mélodie arco geignarde pour représenter les années que M. Mandela a consacrées à sa lutte pour la justice dans son pays. La musicienne évoque « l'âme Mingus » dans son jeu, alors que sa voix atmosphérique et rêveuse mène l'auditeur sur le chemin des amoureux. Interprétée en français et en anglais, « Le regarder la rencontrer encore (Rendez-vous indésirable) » est la balade d'amour épique et centrale de l'album, sur laquelle Brandi Disterheft faufile son style vocal plaintif qui rappelle Billie Holiday, alimenté de l'élégance lyrique de Leonard Cohen, Gratitude s'élève comme une progression notable vis-à-vis le premier disque de 2007 de l'artiste, Debut, pour lequel elle a reçu un prix Juno, et son deuxième album Second Side, paru en 2009. Ce nouveau disque signale l'arrivée en scène d'un personnage canadien des plus prometteurs, un personnage qui affiche un respect énorme pour les notes basses.