Brandi Disterheft
Contrebassiste, chanteuse et compositrice de jazz, Brandi Disterheft a séduit des milliers d’auditeurs au Canada, en Europe, au Japon, en Chine, en Haïti et même au célébré Carnegie Hall. Ce n’est pas que son jeu électrifiant à la contrebasse qui fait tant réagir les auditeurs, c’est l’ensemble de ses spectacles imaginatifs, alors qu’elle met sa voix ambiante et envoutante au service de chansons interprétées an anglais et en français.
Une soliste invitée avec la Pops Orchestra canadien à seulement 21 ans, Brandi Disterheft a fait ses débuts en tant que musicienne au côté de sa mère, une pianiste et joueuse d’orgue B3 originaire de Chicago. Elle suit depuis son déménagement à New York une formation en apprentissage avec Ron Carter, bassiste de Miles Davis, et elle a aussi collaboré avec les grandes figures de jazz Oliver Jones et Hank Jones pour l’enregistrement Please to Meet You, ainsi qu’avec Benny Green sur l’album Revolving d’Anne Drummond. Ses contributions peuvent également être entendues sur les albums Uptown Shuffle et Night and Day de Vincent Herring, en compagnie de Cyrus Chestnut et Jeremy Pelt.
Le premier enregistrement de Brandi Disterheft, Debut, lui a valu un prix JUNO dans la catégorie Album jazz traditionnel, et la suite, le très acclamé Second Side, a été inclus dans la liste des 10 meilleurs disques de 2009 du journal le Globe and Mail! Ses talents en tant que bassiste et compositrice ont été mis encore plus en évidence sur son troisième album Gratitude, véritable percée qui a également été mis en nomination pour un prix JUNO. Ce jeune talent venu du nord et plein de promesse est actuellement en tournée pour promouvoir son quatrième disque Blue Canvas, qui bénéficie de contributions de nombreux musiciens New Yorkais étoiles, dont le maître jazzman Harold Mabern et le fantastique Joe Farnsworth.
Dans les notes éloquentes qui accompagnent l’album, la musicienne nous rappelle les idées avancées par Platon sur les muses de la Grèce classique, comme quoi ces dieux et déesses pouvaient mettre l’artiste en état d’extase. Pour elle, « ce disque raconte l’histoire de cette échappée vers la liberté, et vers cette sensation indéfectible d’être enfin vivant. »